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A Pontivy (56), un tiers-lieu fait son nid dans les anciennes halles

A Pontivy (56), dans les anciennes halles réhabilitées par la Ville, un tiers-lieu, porté par Julie Gacquière, va voir le jour en juin 2023. Ouvert à tous et à toutes, il comprendra un café-cantine, et mettra en avant les transitions écologiques, sociétales, et sociales.

Un « troisième endroit » qui n’est ni la maison, si là où on travaille. Voilà comment on peut définir ce qu’est un « tiers-lieu ». En Bretagne, on en trouve désormais un peu partout, aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale. Certains existent depuis un moment déjà, comme par exemple Maison Glaz à Gâvres (56), l’Effet Papillon à Baud (56), la Canopée à Janzé (35), l’Hôtel Pasteur à Rennes (35)…et d’autres sont sur le point de voir le jour, comme à Concarneau (29) ou encore à Pontivy (56), où le Tiers-Lieu des Halles devrait ouvrir ses portes en juin 2023. Le projet est mené par Julie Gacquière, qui a répondu à un Appel à Manifestation d’Intérêt (Ami) lancé par la Ville « pour l’occupation du rez-de-chaussée et du premier niveau du bâtiment des Halles, qu’elle a réhabilité ».

Le projet de tiers-lieu de Julie, qui y réfléchissait « depuis un retour de voyage il y a 20 ans », a été retenu, et une convention signée avec l’association qui a été créée.

Le futur tiers-lieu, véritable « lieu de vie et de transition sociétale, environnementale, sociale » comme le définit Julie, a pour objectif « d’être ouvert à tous et à toutes », avec des « espaces modulaires ». « On pourra y trouver des ateliers, participer à des débats, des temps d’échanges. Ce sera un lieu citoyen, qui pourra favoriser la coopération, le tout sur 170 m2 ». Une offre culturelle est également prévue, ainsi qu’un café-cantine, qui a pour ambition de promouvoir une alimentation durable et locale. « Des maraichers et des boulangers pourront venir vendre leurs produits sur place », indique Julie, particulièrement attachée à la notion de circuit court et à la collaboration sur le territoire, comme par exemple avec l’Adess du Centre-Morbihan, l’épicerie participative « La Châtaigne » qui vient d’ouvrir sur Pontivy, les commerçants locaux…

Une quinzaine de bénévoles se sont d’ores et déjà fédérés autour du projet, et vont travailler notamment à l’aménagement du lieu. Début 2023, un financement participatif sera lancé, afin d’aider à la création d’un poste à temps partiel la coordination des différentes activités au sein du tiers-lieu. En attendant, on pourra retrouver Julie et les membres de l’association sur le marché de Noël de Pontivy, les 16, 17 et 18 décembre, avec un stand et des ateliers pour préparer et passer un Noël zéro déchet !

 

Plus d’infos : https://www.facebook.com/Cantinedeshalles

http://www.cantinedeshalles.org/




Marguerite & Cie, engagée pour « changer les règles »

Des distributeurs de protections menstruelles respectueuses de l’environnement et de la santé, accessibles gratuitement dans des lieux publics, entreprises, et établissements d’enseignement. C’est ce que propose Gaële Le Noane avec « Marguerite & Cie ». L’entreprise, basée à Plobannalec-Lesconil dans le Finistère, labellisée Esus, veut aussi plus largement « lutter contre les inégalités en levant le tabou des règles », et proposer des solutions contre la précarité menstruelle.

 

L’histoire de Marguerite & Cie commence avec une colère. Celle de Gaële le Noane, la fondatrice de l’entreprise. En 2017, alors encore orthophoniste spécialisée en cancérologie, elle découvre l’étude de la Direction Générale de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCRF) sur la composition très chimique des protections menstruelles, serviettes et tampons : perturbateurs endocriniens, plastique responsable de la pollution marine, dioxine et pesticides au menu. «Ca m’a révoltée ! Je ne m’étais jamais penchée sur le sujet, alors que pour l’alimentation par exemple, j’étais passée au bio », retrace la finistérienne. Elle commence alors à chercher d’autres produits plus respectueux de l’environnement et de la santé, qui sont notamment vendus en Biocoop, et tombe sur la marque certifiée Natracare. « Mais, aller en Bicooop, ce n’est pas simple pour tout le monde », fait-elle remarquer. C’est l’occasion pour Gaële de repenser à une remarque qu’elle s’était faite en 2012, concernant les « Box » auxquelles on pouvait s’abonner pour recevoir mensuellement des produits à domicile. « On y trouvait bien des rasoirs, du thé…mais pourquoi pas des protections menstruelles ? ». Dès 2017, elle décide alors de lancer son propre projet de box. « Je ne m’en rendais pas compte de l’ampleur de la tâche! », sourit-elle. « Il a fallu trouver un fournisseur, et Natracare a accepté. C’était une première victoire ! » Ensuite, restait le packaging, et le nom. Ce sera « Marguerite & Cie », en hommage « aux grandes autrices françaises, notamment Yourcenar et Duras, et aussi à Marguerite Durand, une suffragette féministe au parcours incroyable ».

Un brevet déposé en 2019

Dès le 1er janvier 2018, Gaële Le Noane se lance seule dans l’entrepreneuriat, avec la première box menstruelle française, « 100% bio et solidaire ». En effet, pour une boite vendue, une autre était offerte à l’association « Agir pour la Santé des Femmes » (ADSF) qui distribue des kits d’hygiène à des femmes en situation de grande précarité. Mais la chef d’entreprise souhaite alors aller encore plus loin. « Pourquoi est ce que l’accès aux protections menstruelles n’est pas gratuit ? ». L’idée de lancer des distributeurs proposant tampons et serviettes en accès libres lui vient, et un brevet est déposé en 2019. Le système proposé par Marguerite & Cie est simplifié : il n’y a pas de manipulation à effectuer pour la recharge, tout est sécurisé et permet également un gain de temps.

Lever le tabou autour des règles

Le brevet à peine déposé, les demandes affluent déjà. L’Université Rennes 2 et le Crous de Bretagne passent des commandes. Les premiers distributeurs sont fabriqués à Quimper.

Aujourd’hui, on en compte 6000 installés, en France et dans cinq pays européens. « On estime qu’on touche 1 million trois cent mille bénéficiaires » souligne Gaële. Une réponse au problème de la précarité menstruelle, qui touche encore de trop nombreuses personnes. Un pas de plus aussi sur la question de l’égalité femmes-hommes, et du mieux-être au travail. Et pour des protections plus respectueuses de l’environnement et de la santé, car celles proposées par Marguerite & Cie sont à base de coton bio, blanchies sans chlore. On trouve ainsi les distributeurs « classiques », dans les collèges, lycées (avec la Région Bretagne), mairies, lieux publics, gymnases… et également des « capsules » ( appareil de plus petite taille et plus ergonomique) dans plus de 250 entreprises, certaines appartenant à de grands groupes. Marguerite et Cie, qui emploie 13 personnes, est par ailleurs labellisée Esus : tout le conditionnement est réalisé par deux Esat et une entreprise adaptée, basées en Bretagne et en région parisienne. « Cela permet de mailler le territoire, car le modèle logistique est ainsi reproductible ailleurs en France, ce qui permet de limiter l’impact écologique », déclare Gaële, qui souhaite aussi avec son entreprise, au delà de la simple distribution de protections menstruelles, lever le tabou qui règne encore au sujet des règles.  Des ateliers de sensibilisation sont d’ailleurs proposés dans les collèges et lycées. « La situation s’améliore, mais il y a encore, selon des sondages, la moitié de la population qui ne veut pas en parler ! ». Elle avoue d’ailleurs avoir connu quelques moments compliqués lors du développement de son projet, notamment concernant les financements, du fait de la nature même de son activité. Aujourd’hui, la Finistérienne, avec Marguerite & Compagnie, semble néanmoins en voie de « changer les règles ». Et vient de lancer des kits spéciaux pour équiper désormais les hôtels !

 

Plus d’infos : https://margueriteetcie.com




Le Festisol met l’alimentation et la solidarité à l’honneur de son édition 2023

Du 17 novembre au 3 décembre, le Festisol vous invite à suivre les chemins de la solidarité ! Pour cette édition 2023, c’est le thème de l’alimentation qui est mis en lumière. En Bretagne, plusieurs collectifs mettent en place des actions et événements, comme c’est le cas à Morlaix avec le collectif de la Maison du Monde et le Resam, à Rennes avec la MIR, ou encore à Saint-Brieuc avec le Resia.

Lancé il y a plus de 20 ans, Le Festival des solidarités, connu également sous l’appellation Festiso,l est le rendez-vous annuel de promotion des solidarités d’ici, mais surtout d’ailleurs. L’édition 2023 se déroule du vendredi 17 novembre au dimanche 3 décembre. Des animations auront lieu partout en France, mais aussi dans de nombreux autres pays : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Sénégal, Togo…

Coordonné au niveau national par le CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement), le Festisol est supervisé en Bretagne pour l’animation par le Réseau Bretagne Solidaire, qui appuie les acteurs locaux voulant organiser des événements. Ce sont ainsi une cinquantaine d’organisations bretonnes qui y participent : des collectifs locaux tels que la MIR (Maison Internationale de Rennes), le Resam à Morlaix, le Resia à Saint-Brieuc, le collectif Festisol à Quimper, des communes, des Bureaux d’Information Jeunesse, des centres culturels, des établissements scolaires, des associations de solidarité internationale…

Et pour cette édition 2023, le mois de l’ESS, le Festival Alimenterre et le Festisol partagent une thématique commune : l’agriculture, l’alimentation et la souveraineté alimentaire.

 

Au programme sur Morlaix :

 

Le Festisol est organisé chaque année au mois de novembre en pays de Morlaix par La Maison du Monde. Ce collectif, animé par le Réseau d’Échanges et de Services aux Associations du pays de Morlaix regroupe des associations et des citoyens autour de la solidarité Internationale, de la mobilité internationale et de l’échange interculturel.

On pourra retrouver :

  • Le samedi 18 novembre : Une journée autour de la solidarité alimentaire, de 11h à 16h, au Sew : de 11h à 13h, animation d’une émission de radio par les volontaires en service civique du territoire, et dégustation d’une soupe solidaire et collaborative. En continu : stands des associations (Carré d’As, Ti An Holl, le Buzuk, Roul’Panier, En Vrac à l’Ouest…)
  • Le mardi 21 novembre à l’Auberge de Jeunesse de Morlaix : conférence-débat « « L’eau, objet du conflit régional Israël-Palestine et pays voisins », avec Michel Mietton, professeur émérite à l’Université de Lyon, hydrologue. Organisé par l’Association France Palestine du Pays de Morlaix.7
  • Le jeudi 23 novembre à 18h30 au Centre Social Carré d’As, ciné-débat autour du film « La Part des Autres », animé par Géraldine Gabillet de l’Ulamir-CPIE, en compagnie de Vrac29 et du Gase de la Baie.
  • Le mardi 28 novembre, à 20h30, ciné-débat autour du film « L’arbre providence ». Organisé par la LDH section du Pays de Morlaix et le groupe Amnesty international de Morlaix. Débat avec Terres de liens et des représentant.e.s d’associations.

 

 

Au programme sur Saint-Brieuc (programme non exhaustif)

 

  •  Le vendredi 17 novembre au Point Virgule à Langueux : Projection du film du projet « Nos morts dorment entre les racines et se dispersent dans pluie », suivi d’un café Cajma et d’une soirée festive (CAJMA et Compagnie L’Artère)
  • Le samedi 18 novembre, à la Puce à l’Oreille : Le Monde en Fête

Toute la journée : démonstration et initiation de danses, concerts, ateliers peinture, stands d’association, expositions…

  • Le samedi 25 novembre, à la Villa Carmelie : Concert Afrique(s) : la classe de percussion du conservatoire invite Steeve Bourgade

 

 

Au programme sur Rennes (programme non exhaustif) :

 

  • Le vendredi 17 novembre , à l’Hôtel Pasteur: Evènement « Rassemblons nos luttes » : Week-end de rencontre et d’échange sur les luttes sociales, environnementales et culturelles en Bretagne et en Amazonie. Evènement à destination des jeunes engagés. Objectifs : se rencontrer, prendre conscience des interdépendances entre la Bretagne et l’Amazonie, tisser des projets communs et construire des outils pédagogiques d’éducation populaire Rencontres organisées par les associations SelvaViva, Guayusa et Revol’vert
  • Le mercredi 22 novembre à l’Hôtel Pasteur : Soirée « Festi’Food » : Au menu : dégustation de plats européens, quiz sur l’alimentation, témoignage d’un producteur Malgache, concert…
  • Le vendredi 24 novembre à 18h30, à la Maison Internationale de Rennes : La Fresque des Inégalités : A partir de données factuelles issues de sources reconnues, l’atelier permet de décrypter les mécanismes qui créent et maintiennent les inégalités dans le monde, d’en débattre entre participant (es) et de déclencher des changements de comportement pour apporter plus de justice sociale. Gratuit – Atelier ouvert à 10 personnes sur inscription auprès :  https://www.helloasso.com/associations/gl-oxfam-rennes/evenements/fresque-des-inegalite

     

     

 

Plus d’infos :

https://www.festivaldessolidarites.org




A Pontivy, un tiers-lieu idé’halles !

Au centre-ville de Pontivy, un nouvel espace a vu le jour depuis l’été dernier, géré par l’association Tilihal : la Cantine des Halles. Ce « tiers-lieu » veut favoriser le lien social et la rencontre, propose des ateliers, temps d’échange et expositions, bien souvent autour des transitions écologiques, ainsi qu’une restauration à base de produits locaux et bios.

On peut venir pour y papoter, voir une expo, boire un café ou un thé, participer à un atelier ou à une discussion, manger un morceau….bienvenue à la Cantine des Halles ! Ce tiers-lieu est installé, comme son nom l’indique, dans les anciennes halles réhabilitées de Pontivy. Il a ouvert ses portes au début de l’été 2023, à l’initiative de Julie Gacquière. La dynamique jeune femme y songeait depuis le retour d’un voyage il y a vingt ans. Son projet a été retenu par la ville dans le cadre d’un Appel à Manifestation d’Intérêt pour occuper les anciennes halles. La voilà donc, avec l’association qui s’est créée, installée dans ce lieu emblématique du centre ville, en compagnie d’autres structures : une boutique de créatrices, un espace de coworking, et le théâtre.

A l’intérieur de la Cantine, l’ambiance est cosy et chaleureuse. Un comptoir permet de passer commande, une grande étagère propose des produits locaux à acheter (bocaux, tisanes, bières…), utilisés aussi pour la restauration et les boissons du lieu. Des tables et des chaises sont disposés, et un coin pour les enfants est installé.

En ce mardi d’automne, la commission « animation » se réunit. C’est l’un des « six groupes, ou cercles, qui composent l’association », explique Julie, qui s’affaire entre le comptoir et les bénévoles. « Il y a cinq autres commissions : aménagement, gestion, cuisine, communication, et gouvernance ». Chaque bénévole (et il y en a 25) fait partie d’un groupe.

Sophie, Marie-Ange, Julien, Aziliz et Colette sont installé.e.s ainsi autour d’une grande table. « Les réunions se déroulent une fois par mois, pour planifier les animations pour les 45 jours à venir », précise Julie. Toutes et tous du secteur de Pontivy, ils et elles avaient envie de s’engager dans un projet collectif. Aziliz, animatrice environnement à Pontivy Communauté, voit la Cantine comme « une plate-forme où convergent les énergies, les transitions, et le bien-vivre à Pontivy ».Marie-Ange, qui est aussi bénévole au sein de l’association Adelphes, pense le tiers-lieu comme « un endroit sympa, où l’on peut faire des choses ensemble ». Julien, quant à lui, fait partie du collectif Kreiz Breizh Transition. Pour lui, la Cantine est un « pilier du réseau » et permet de faire le lien entre différentes associations du coin. Sophie, qui est responsable d’une boutique ludo-éducative et responsable en ville, a connu le projet…en voulant s’installer avec le sien dans les halles. Et Colette est la cheville ouvrière de « l’atelier couture ». Ce soir, il faudra décider de la programmation de novembre à la mi-décembre. Et des animations, la Cantine en propose d’ailleurs de nombreuses : des ateliers sur le zéro-déchet, l’éco-parentalité, les transitions…mais aussi sur la cuisine, ou l’écriture…Des concerts, des temps d’échanges, sont aussi organisés. Le lieu vit également au gré des grands événements : semaine du développement durable, mois de l’économie sociale et solidaire…Le mois de novembre promet d’ailleurs d’être animé ! Entre l’expo « upcycling » de Colette, qui sera visible tout le mois, une lecture-arpentage d’un ouvrage de Rob Hopkins, et deux ateliers « Ma fourchette change d’assiette » avec la Mutualité Française, la Cantine des Halles va bouillonner !

 

 

Pour en savoir plus : https://www.lacantinedeshalles.bzh

Pour connaître l’agenda des événements et réserver une place pour y participer : https://www.helloasso.com/associations/tilihal-tiers-lieu-des-halles




L’Eclaireuz montre la voie de la réduction des déchets aux entreprises et aux pros

[Rediff] L’Eclaireuz, c’est le nouveau projet de Claire Cariou, initiatrice de l’association Cote Waste, qui a aussi réalisé en 2021 un « Tro Breizh » à vélo du zéro déchet. Au sein de la Coopérative d’Activité et d’Emploi Chrysalide, elle propose désormais ses services auprès des entreprises et professionnel.le.s, en les formant pour diminuer leur volume de déchets. Elle recevra le « prix du public » lors de la remise des Trophées Bretons des Transitions 2023, qui seront décernés le 5 octobre à Quimper.

On connaissait Claire Cariou pour Côte Waste, association dédiée au zéro déchet dans le Finistère Sud, qu’elle a fondée. Mais aussi pour son « Tro Breizh » à vélo sur les cinq départements de la Bretagne historique, à la rencontre des acteurs et actrices du zéro déchet et des bonnes pratiques en la matière, menées de façon collective. Son périple a donné lieu à un documentaire, « Cheval de Fer », diffusé notamment sur Tébéo. Claire donne aussi des conférences sur le sujet, et est actuellement en train d’écrire un livre sur son aventure à bicyclette de 2021 (elle cherche d’ailleurs une maison d’édition!)

Elle a ajouté une nouvelle corde à son arc, avec « l’Eclaireuz », qu’elle a lancée en début d’année. Une activité de formation, d’accompagnement et de conseils aux entreprises et professionnel.le.s dans leur démarche de réduction des déchets. « L’objectif, c’est de les familiariser avec cette action de diminution de volume, et de les rendre autonome sur le sujet », explique Claire, qui précise s’adresser à tous types d’entreprises et tout type de secteur. « Il y a toujours un moyen de réduire, de supprimer, d’optimiser, pour avoir à la fin moins de poubelles ». D’autant plus que diminuer le volume de ses déchets est également synonyme d’économies, « ce qui n’est pas anodin », selon elle. Elle organise pour cela des sessions de formation sur un jour ou deux, et donne des outils « pour réaliser un plan d’action, et lever les obstacles sur le sujet ».

L’Eclaireuz, qui fait partie de la Coopérative d’Activités et d’Emploi (CAE) du Finistère Chrysalide, a aussi pour ambition la constitution d’un réseau de formatrices du zéro déchet. Claire travaille déjà en partenariat avec Aurélie Camerlynck, spécialiste des outils numériques et bureautiques, et Sabrina Toudic (à qui nous avons consacré un portrait ici, ndlr), qui propose des ateliers ludiques sur les enjeux environnementaux.

On pourra retrouver Claire avec l’Eclaireuz lors du salon Breizh Transition qui se déroulera les 4 et 5 octobre à Quimper. Un événement au cours duquel elle recevra le « prix du public » des Trophées Bretons des Transitions 2023.

 

Plus d’infos

https://leclaireuz.com/




L’idée sortie. La bio en fête à Muzillac (56) ce week-end

Samedi 23 et dimanche 24 septembre, Muzillac accueille sa foire bio. Marché de producteurs locaux, ateliers, conférences, concerts: les visiteurs sont invités à découvrir toutes les initiatives locales en faveur de la transition écologique et solidaire. Seul.e ou à plusieurs, venez découvrir ou redécouvrir cet événement convivial et festif!

 

Ce week-end, l’association Terre en vie organise la 28e édition de la foire bio de Muzillac. L! Pendant deux jours, petits et grands sont invités à participer à de nombreuses animations sur les thèmes de l’alimentation, de l’habitat, de l’énergie ou encore du bien-être. De 10h à 18h, près de 110 exposants seront présent pour un marché en plein air face à la médiathèque de Muzillac.

Lancé à l’initiative de quelques jeunes muzillacais engagés et désireux de faire connaître une agriculture respectueuse de l’homme et de son environnement, l’association Terre en Vie œuvre pour le développement d’une planète plus responsable et plus solidaire. L’événement, qui a pris de l’ampleur au fil du temps, s’apprête à accueillir près de 6000 visiteurs ce week-end.

Curieux ou averti, chacun pourra trouver l’activité qui lui convient: conférences, animations, concerts…ou tour des stands pour faire des emplettes ou prendre des informations auprès des exposants et associations présentes.

Du côté des conférences, on retrouvera par exemple le samedi Juliette Duquesne, journaliste indépendante, pour une intervention sur « un numérique moins envahissant et plus sobre », ainsi que Julia Baudry, épidémiologiste à l’Inrae et Joël Labbé, sénateur, pour un temps d’échanges sur les pesticides et l’alimentation et les impacts sur la santé. Le dimanche, place à Nicolas Debray, directeur d’Enercoop Bretagne, pour parler du marché de l’énergie d’hier à aujourd’hui, et Yann Laurans, directeur du pôle biodiversité au WWF France, qui viendra évoquer la perte de biodiversité et ses conséquences pour l’avenir.

Le samedi et dimanche soir, cinq concerts sont au programme (rock, musique du monde….4 le samedi et un le dimanche). Durant les deux jours, on pourra aussi participer à des balades contées « Au fil de l’eau », une mini-ferme avec le Théâtre des Utopies, des jeux en bois et escape game. Le dimanche à 16h30, Phlippe Miko et la Compagnie Fil à Io proposeront un spectacle baptisé « C’est Beau c’est Bio ».

 

Pratique:

Tarif : 3euros, (ou 3 Ourse, la monnaie locale, complémentaire, citoyenne et solidaire du territoire d’Arc Sud Bretagne et de Questembert Communauté), gratuit pour les moins de 16 ans.

 

Plus d’infos

www.terreenvie.com