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Un agenda 21 des habitants

« Par le biais du Comité Consultatif de Quartier de Saint-Marc, nous sommes un petit groupe de 4 personnes, en lien avec la mairie de Saint-Marc, à avoir travaillé sur un projet d’Agenda 21 à destination des familles…

  • Ca veut dire quoi ?

L’objectif de notre projet est de donner des clefs utiles aux changements à chaque famille qui s’engagera, de façon à ce que chacun puisse réaliser son propre Agenda 21, en fonction de son quotidien, de ses possibilités et de ses envies. L’objectif ne sera pas de juger les comportements mais de mutualiser les pratiques, les avancées, les difficultés et de s’appuyer sur des retours d’expériences d’initiatives locales.

  • Mais de façons plus pratiques ?

Une fois le groupe de familles constitué, le projet se déroulera sur une période de 6 mois et selon les étapes suivantes :

  • Une première rencontre collective, un samedi matin, pour définir une base de départ pour chaque foyer et partager un temps de culture commune sur les enjeux du développement durable,

  • Six rencontres thématiques de novembre 2015 à mai 2016, les samedis matins. Les thématiques seront les suivantes : la consommation (alimentaire…) ; vivre ensemble ; la sobriété énergétique (habitat, transport…) ; faire soi-même (créer ses produits ménagers, réparer…). D’autres thématiques pourront aussi être proposées par le groupe en fonction des histoires et expériences de chacun.

  • Un accompagnement technique tout le long du projet. Une part importante sera accordée à des témoignages d’acteurs locaux menant des initiatives sur le quartier de saint-Marc ou sur la ville de Brest. L’animation se fera par le groupe Agenda 21 du CCQ de Saint-Marc (4 personnes) en lien avec la mairie de quartier.

  • Qui peut s’inscrire ?

Toute personne habitant le quartier de saint-marc ou à proximité, toutes les « compositions » de foyer. Le nombre de familles sera limité à 15 à 20 foyers. Nous attendons des familles, une curiosité, une envie d’évoluer dans les pratiques quotidiennes, de partager ses questionnements et ses solutions, ainsi qu’un engagement sur les 6 mois du projet (octobre 2015 à mai 2016).

 

  • Et comment fait-on pour y participer ?

Un appel à candidature de familles est lancé : les inscriptions peuvent se faire jusqu’au 4 octobre 2015  : bulletin de participation à retirer sur le site http://www.participation-brest.net/article3686.html ou à la mairie ou bibliothèque de Saint-Marc. Vous trouverez aussi en pièce jointe, le formulaire d’inscription en version PDF et en version Texte. Vous pouvez le renvoyer complété à l’adresse mail suivante :  agenda21saintmarc@gmail.com (ou le déposer à la mairie de Saint-Marc).

 

  • Peut-être que oui, peut-être que non ?

Tout ça vous semble encore un peu confus, vous voulez en savoir plus avant de vous inscrire ? Voilà la solution : une réunion publique de présentation du projet aura lieu samedi 26 septembre 2015 à 11h à la mairie de Saint-Marc (coin jeu pour les enfants, apéro à l’issue de la présentation).

 

  • Différentes façons de participer ?

Oui, il y en a pour tous les goûts !

  • Celle présentée ci-dessus, c’est à dire de faire partie du groupe de famille engagé pendant les 6 mois.

  • Mais aussi celle de venir « témoigner » lors d’une des sessions : vous avez réussi à faire des économies d’eau chez vous, vous avez modifié votre façon de vous déplacer, vous savez donner une deuxième vie à un objet… Nous sommes en recherche de tous ces retours d’initiatives, faites le nous savoir dès maintenant : agenda21saintmarc@gmail.com

  • Vous pouvez aussi tout simplement faire suivre ce mail dans vos réseaux, à vos voisins, copains, collègues…

  • Ou encore… nous avons des affiches et des flyers, si vous voulez en afficher/distribuer, n’hésitez pas à nous le faire savoir,

  • Et enfin, vous pouvez aussi aller faire un tour vers le site internet du CLIMAT DECLIC, et voter pour votre initiative préférée à partir du 15 septembre !

 

 

A très bientôt,

Annaïg, Andrée, Marie, et Pierre-Yves »

 

 
Plus d’infos

http://www.participation-brest.net/article3686.html
http://www.leclimatdeclic.brest.fr/participer/mobilisation-sensibilisation/lagenda-21-des-familles-saint-marcoises-2051
http://www.brest.fr/fileadmin/user_upload/flipbook/sillage182/index.html#18/z (SILLAGE page 18)

 

Le bulletin d’inscription est à télécharger ici

 




Ondes électromagnétiques: une proposition de loi jugée « légère »

Cette proposition de loi a été déposée par la députée du Val-de-Marne Europe écologie-Les Verts EELV), Laurence Abeille. «Relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques » elle comprend six mesures phares : un meilleur encadrement des installations d’antennes relais, la suppression de la wi-fi dans les écoles maternelles et les crèches, et le soutient de la prévention quant à l’usage des portables. Du côté des risques potentiels, ils seront anticipés via notamment une cartographie d’émission d’ondes sur le territoire. Un milliers de sites les plus sensibles et les plus exposés en France feront l’objet d’études afin de limiter leur impact. Enfin, « des réponses concrètes seront apportées aux personnes électro-hyper sensibles (EHS) dans un rapport ». Pour Catherine Gouhier, secrétaire générale du CRIIREM, (centre de recherches et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques ndlr) « C’est déjà bien qu’un projet de loi consacré à l’impact des ondes électromagnétiques ait atteint ce stade. Jusqu’ici, ils se sont toujours arrêtés au Parlement. Il y a un progrès dans la reconnaissance de l’effet des ondes électromagnétiques sur la santé. Néanmoins, le contenu de cette proposition de loi est léger, il manque de transparence et il n’est pas très utile car beaucoup de villes en France adoptent déjà certaines mesures. »

De son côté, Patrick Boulet, porte parole du collectif Alertes Ondes Betagne, dénonce une loi est complètement vide des éléments espérées. « Il n’y a pas de reconnaissance des personnes électro hyper sensibles par la sécurité sociale par exemple. Et on remarque une chose grave : François Hollande a voulu un choc de simplification des réglementations, notamment administratif. Il aurait dû le faire pour les lois : cette proposition de loi renvoie à 7 décrets non explicités et 2 arrêtés. C’est inadmissible, il faut pouvoir lire facilement les lois ».

Autriche, Belgique…Des exemples à suivre !

Autres lacunes pointées du doigt? Le manque de pouvoir accordé aux politiques locales quant au développement des ondes. Et la non reconnaissance des effets de ces ondes à long terme. « Cette loi ne va pas changer grand-chose aux problématiques dans la mesure où les mairies et les collectivités n’auront pas de pouvoir supplémentaire. Or les seuils réglementaires doivent être modifiés». Dans la région de Bruxelles par exemple, les seuils se situent autour de 3 volt/mètres. En France, le niveau d’ondes électromagnétiques toléré se situe entre 41 à 61 volt/mètre. En Autriche, ce taux est de 0,6volt/m. « Nous devrions s’inspirer des mesures prises par ces autres pays » encourage Catherine Gouhier avant de rappeler que « les effets des ondes sur la santé sont connus depuis les années 70. Mais en France, il y a une négation de la réalité dans l’impact des ondes de la part notamment de l’ANSES et du ministère de la santé. Il faut être objectif, concret, surtout que nous avons les moyens technologiques d’agir afin de mesurer l’impact de ces ondes sur la santé».

Des études scientifiques existent

Les contre indications ne seraient pas prises en compte, alors que ce ne sont pas les études qui manquent… « Il y en a eu 1800 au niveau européen. Quelques années en arrière, le professeur Madeleine Bastide avait étudié l’impact des ondes des téléphones mobiles sur des embryons de poulets. Or les résultats n’ont pas été pris en compte. Les lobbys de la téléphonie mobile sont nombreux et protégés, certainement sous couvert de l’emploi » déplore Patrick Boulet. Autre chose, selon le porte parole, les messages préventifs (recommandations, conduites à tenir…) sont diffusés par les opérateurs. De quoi s’inquiéter de l’indépendance de l’information délivrée quant au danger des ondes électromagnétiques…

Pour Catherine Gouhier, « Le dernier rapport de l’ANSES était très curieux : comment peut-on reconnaître des effets biologiques liés à l’exposition des ondes sans conclure des effets cliniques et sanitaires ? Nous proposons des amendements à la Commission, aux députés. A partir de quand décidera-t-on d’agir sur une nouvelle réglementation efficace et objective ? » Pour mieux cerner l’impact de ces ondes, des recensements de personnes électro hyper sensibles, en Bretagne et en France sont actuellement en cours à l’initiative d’associations.

Collectifs, associations: les derniers recours…

Si les actions de décrédibilisation sont surtout tournées vers les scientifiques, les associatifs restent quant à elles libres de sensibiliser et prévenir des risques. Les deux personnes interrogées pour cet article estiment que la mise en réseau, les rassemblements et les débats sont essentiels. Le film de Marc Khanne, « Recherche zone blanche désespérément » ou encore « Mauvaises ondes » de Jean-Yves Billien, permettent à leur tour de développer la connaissance à ce sujet. Rendez-vous donc le 26 février au cinéma Les Studios à Brest pour une projection du film documentaire de Marc Khanne « Recherche zone blanche désespérément » Cette séance sera suivie d’un débat.

Plus d’infos:

http://www.alerte-ondes22.org/index.php/fr/

http://www.ae2d.infini.fr/

La bande annonce du Film documentaire: « Cherche zone blanche désespéremment »: http://www.youtube.com/watch?v=fWxrUgKRHjg

TEMOIGNAGE de Sylvie,EHS (électro-hyper-sensible)
 
Je m’appelle Sylvie P. et travaille en bibliothèque depuis 1983 comme adjoint du patrimoine. Je souhaite raconter mon histoire pour essayer d’expliquer à mon entourage les souffrances que je vis au quotidien, pour que mon témoignage puisse servir à d’autres personnes et peut-être faire avancer la législation sur les champs électro-magnétiques (CEM) et la reconnaissance de l’électro-hyper-sensibilité (EHS). Depuis 2008, je travaille à la médiathèque des Quatre-Moulins à Brest. Mon employeur est Brest métropole océane (Bmo). Au mois de juin 2012, la bibliothèque est équipée en wifi et en RFID (de l’anglais  »radio frequency identification », méthode pour mémoriser et récupérer des données à distance ; ici, pour enregistrer les livres).
En juillet 2012, je commence à avoir très mal à la tête sur mon lieu de travail (impression d’avoir un bonnet trop serré sur la tête), et de gros problèmes de concentration, puis plus tard, des sensations de brûlure sur la langue. Je découvre que je suis atteinte des symptômes de l’électro-hyper-sensibilité (EHS). Je le signale à ma hiérarchie qui pense que c’est psychosomatique. Elle m’envoie vers la médecine du travail, qui me dirige vers un neurologue. Après un examen neurologique classique, ce médecin déclare que tout va bien, que mes troubles ne sont pas dus aux ondes, car je suis la seule de mon équipe de 8 personnes à les ressentir. Selon lui, si cela était lié aux ondes, en passant les portes de la bibliothèque, les troubles devraient s’arrêter net. Or, je ressens ces malaises jusque vers 23 h. Je reprends donc mes activités, mais au bout d’une semaine, n’y tenant plus, mon médecin me prescrit un arrêt de travail. Je consulte alors le Dr Pascale Choukroun, spécialiste en médecine environnementale au CHU Morvan de Brest. Après différents examens et analyses, elle constate que mes troubles sont bien réels. N’étant pas entendue par la médecine du travail, je décide d’aller consulter le Pr Belpomme à Paris. Il est cancérologue et s’intéresse aux problèmes de EHS. J’obtiens un rendez-vous fin octobre 2012. Je passe de nouveaux examens sanguins et un électroencéphaloscan. Début décembre, les résultats des analyses du Pr Belpomme montrent que je suis devenue une EHS (électro-hyper-sensible). Il me délivre un certificat médical que je transmets aussitôt à mon employeur. Celui-ci me dirige vers le médecin du travail, puis vers divers experts. Le médecin du travail affirme que mon cas relève de la psychiatrie et que je dois m’exposer aux ondes (ses références étaient Wikipédia !). Un médecin-expert consulté déclare son incompétence sur ce sujet. Un autre prescrit une reprise de mon activité dans une zone blanche (non soumise aux rayonnements). La DRH en prend note, mais n’adapte pas mon poste de travail. Etant arrêtée plus de 6 mois, mon dossier passe en commission de réforme, puis au Comité médical départemental. Mais mon problème n’est pas pris en compte. Mes malaises et souffrances ne sont pas reconnus. En décembre 2012, pour tenter de trouver une issue, je fais des stages d’observation en cuisine dans deux crèches et une maison de retraite. Mais ces lieux sont trop chargés en ondes. On me propose alors un poste à la voirie, poste que je refuse.
En juin 2013, je suis sommée de reprendre mon activité à la médiathèque (sinon…) J’aimerais reprendre mon travail mais j’en suis incapable au même poste. BMO ne me propose rien d’autre en bibliothèque. Il n’y a rien pour moi ! Je propose de travailler aux espaces verts et je deviens jardinière des ronds-points municipaux. Malheureusement, je me rends vite compte que c’est un travail physiquement trop dur pour moi. Je suggère alors de faire un travail en serre. Mais les serres, elles aussi, sont trop chargées en ondes (chauffage, électricité, systèmes automatiques…). Aujourd’hui, je me retrouve donc dans un tunnel en plastique, seule, à l’écart de tout et de tous. Je balaie et rempote toute la journée… et dépéris. Pour ne pas sombrer, je me dis qu’il faut que je m’en sorte autrement. Je songe à créer mon entreprise. Je fais donc les démarches auprès de ma hiérarchie en temps et en heure pour demander un mi-temps à partir de février 2014 afin de démarrer mon activité. Ma demande d’autorisation s’égare dans un bureau … Aujourd’hui, après 30 ans de travail en collectivité, pour garder ma dignité, trouver la force et le courage de continuer, je n’ai pas d’autre alternative que de prendre un congé pour convenance personnelle.
 
Être EHS…
 
– c’est une souffrance physique et morale,
– c’est souffrir au quotidien des ondes qui nous entourent,
– c’est perdre ses repères,
– c’est se mépriser de ne plus être ce que l’on a été,
– c’est perdre son activité professionnelle,
– c’est risquer l’isolement social,
– c’est ne pas être pris au sérieux, voire même être pris pour un fou, une folle
– c’est être perçu-e comme différent, marginalisé-e,
– c’est se battre chaque jour pour tenter de mener une vie normale,
– c’est chercher des moyens pour se protéger et des endroits où l’on n’est pas exposé-e…
07 février 2014

http://www.youtube.com/watch?v=fWxrUgKRHjg




Des documentaires écolos à voir en ligne

En cette période de confinement, impossible d’aller au cinéma voir un film documentaire. Mais le cinéma se déplace chez vous grâce à internet et aux plateformes de diffusion audiovisuelles, gratuite ou payantes. Petit tour d’horizon des différentes solutions pour regarder un documentaire engagé en direct de son canapé !

Imago

Imago est une plateforme qui répertorie des contenus traitant d’écologie, de développement durable, d’alternatives, de transition. Et en plus tout est en accès libre ! On peut y trouver pas moins de 54 documentaires, comme par exemple « Human » de Yann Arthus-Bertrand, Des Clics de Conscience, Irrintzina, Solutions Locales pour un Désordre Global, La Guerre des Graines…On peut y voir aussi des émissions, comme la websérie Sideways, des épisodes de la série l’Effondrement, les chroniques du Youtubeur Professeur Feuillage, des numéros de « Cash Investigation » de France 2…sans oublier des podcasts ou encore des courts-métrages !

Le site : https://www.imagotv.fr/

LaCinetek

Le
site de LaCinetek propose « les plus grands films du XXème
siècle », sélectionné par des réalisateurs. On peut louer
un film pour une durée de 48 heures, en basse ou haute définition,
ou les acheter. Des documentaires sont également présents,
notamment « Les glaneurs et la glaneuse » d’Agnès
Varda, dans lequel la réalisatrice va à la rencontre de glaneurs et
glaneuses sur les routes de France…

Autre documentaire à voir : l’Ile Aux Fleurs, un court-métrage brésilien percutant, qui narre le parcours d’une tomate de sa naissance à sa mort dans la décharge de l’Ile Aux Fleurs.

Le site : https://www.lacinetek.com/fr/

Netflix

Le géant américain propose de nombreux documentaires sur sa plateforme, dont une sélection consacrée aux sujets environnementaux. On peut y visionner « La danse des oiseaux », qui montre les parades nuptiales d’oiseaux des quatre coins du monde, « A plastic Ocean », sur le problème des déchets plastique qui encombrent les mers, « Mission Blue » qui présente le travail d’une biologiste marine pour sauver les océans de la surpêche et de la pollution, « Terra » qui s’intéresse aux relations entre homme et vivant, « Cowspiracy », contre les ravages de l’élevage industriel, ou encore la série en plusieurs épisodes « Notre Planète ».

Le site : https://www.netflix.com/

La cinémathèque de Bretagne.

En plus des 4 000 films habituellement proposés en accès libre, la Cinémathèque de Bretagne met à libre disposition 2 000 films supplémentaires, à l’ « occasion » du confinement. Découvrez l’un des plus grands fonds régionaux de France, constitué de films professionnels et amateurs. Vous y trouverez de nombreux films sur l’agriculture et la pêche en Bretagne, mais aussi sur la faune de la région, ainsi que plusieurs reportages sur la pollution marine tels que « Marée noire, colère rouge » de René Vautier (1978) ou encore « La mer en noir » de Marcel Réaubourg (1978).

Le site : https://www.cinematheque-bretagne.bzh/




Ecod’O, un programme pour sensibiliser aux économies d’eau en entreprise dans le Morbihan

Sensibiliser le monde économique à la préservation de la ressource en eau et aux bonnes pratiques, c’est l’objectif du programme « Ecod’O », mené par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Morbihan. Du grand groupe à la TPE, ce sont 30 structures de l’industrie et du tourisme qui ont bénéficié d’un diagnostic et de préconisation pour mieux faire face aux enjeux liés à l’eau dans un contexte de réchauffement climatique.

Ecod’O est né il y a presque 4 ans. « C’est un projet qui est né fin 2017. A l’époque, il y avait une forte tension hydrique dans le Morbihan », explique Patrick Le Bourlay, responsable de pôle « conseils aux entreprises » au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Morbihan (CCI). « Le directeur de l’unité départementale de la Dreal Bretagne a tiré la sonnette d’alarme, en disant qu’il fallait travailler notamment sur la problématique de l’eau dans le monde économique. La préfecture et la Dreal souhaitaient mener une opération de sensibilisation et de valorisation sur les économies d’eau et les bonnes pratiques en entreprise », se remémore-t-il. « A partir de là, la CCI du Morbihan est devenu le chef d’orchestre du programme ». Celui-ci, baptisé « Ecod’O », va regrouper au sein de son comité de pilotage acteurs publics et privés : la Dreal, la Région Bretagne, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, les services de l’Etat (DDPP, DDTM, ARS), Eau du Morbihan, collectivités ayant la compétence production/distribution de l’eau (Ville de Vannes/Golfe du Morbihan Agglomération, Lorient Agglomération), la SAUR, l’Agence de Développement du Tourisme en Morbihan.

L’objectif du programme ? « Sensibiliser le monde économique à la gestion de l’eau et aux bonnes pratiques, et à la disponibilité de la ressource », précise Patrick Le Bourlay. La première session, qui s’est déroulé entre janvier 2020 et fin mars 2021, a permis à 30 entreprises de se faire diagnostiquer (20 industriels et 10 professionnels du tourisme, du grand groupe à la TPE). Un guide comprenant 35 fiches de bonnes pratiques a été réalisé, ainsi que des capsules vidéos, et deux « ateliers renforcés » autour de la thématique de l’eau.

« Le premier conseil qu’on donne, c’est qu’il faut connaître sa consommation d’eau. »

Le diagnostic est la pierre angulaire du programme. « Nous avons monté une méthodologie, avec la création d’un questionnaire », relate Luc Guymare, chargé de projet Ecod’O à la CCI du Morbihan. « Les rapports qui en découlent servent de base aux échanges. Ils comprennent à la fois une composante analytique, avec des indications précises, un état des lieux, et un plan d’action avec ce qu’il faudrait mettre en place au sein de l’entreprise ». « Le premier conseil qu’on donne, c’est qu’il faut connaître sa consommation d’eau. Grâce à cela, on peut déjà envisager des économies de 5 à 10% », ajoute le chargé de projet. Parmi les autres pratiques préconisées, on peut citer aussi le recyclage de l’eau, et l’assainissement de celle-ci directement sur site. « L’un des grands sujets du moment, c’est ce qu’on appelle les « eaux non conventionnelles », explique Luc Guymare. « Ce sont toutes les eaux utilisables, mais qui ne sont pas issues du réseau d’eau potable, comme par exemple l’eau de pluie, ou encore l’eau de mer, dans les ports par exemple. On peut utiliser ces eaux pour le nettoyage, l’arrosage, l’irrigation… ». Des pratiques qui permettent à la fois de réaliser des économies et de diminuer le volume d’eau potable utilisé dans les entreprises. Autre type d’eau non conventionnelle : les eaux usées traitées. Elles sont actuellement rejetées en milieu naturel. La Réutilisation des Eaux Usées Traitées (Reut) est très rare en France : moins de 1% du volume traité est ré-usité. « Les freins administratifs et réglementaires sont encore nombreux », se désole Patrick Le Bourlay. Mais le programme Ecod’O permet de valoriser des expériences dans ce domaine, comme c’est le cas sur le Golf de Rhuys, où l’eau traitée est reliée directement de la sortie de la station d’épuration au green.

Devant le succès de la première édition, la deuxième saison du programme, baptisée Ecod’O2, est lancée, et va se déroulée jusqu’en avril 2022. « Toujours sur le territoire du Morbihan, on reste dans la continuité, mais il y a deux nouveautés : la création d’un « club des bonnes pratiques », et un accompagnement renforcé pour aller au delà du diagnostic », ajoute Luc Guymare, pour qui le monde économique semble avoir pris conscience de l’importance de préserver la ressource eau, ne serait-ce que pour des raisons de « garantie de l’activité en place et de potentiel de croissance ». « Le message que nous faisons passer, c’est aussi que les impacts du réchauffement climatique ne sont plus sur un horizon lointain et flou. C’est maintenant qu’il faut prendre les choses en mains ».

Plus d’infos :

https://www.morbihan.cci.fr/developper-votre-entreprise/accompagner-vers-le-developpement-durable/optimiser-la-ressource-eau

Le guide des bonnes pratiques : https://www.morbihan.cci.fr/developper-votre-entreprise/accompagner-vers-le-developpement-durable/optimiser-la-ressource-eau/guide

En vidéo :

Consultation sur l’eau, tous concernés !

Il est toujours temps de participer à la consultation sur l’eau menée par le Comité de Bassin Loire-Bretagne et l’Etat, qui se déroule jusqu’au 1er septembre. Pour cela, direction le site : https://sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr/home/consultation-eau/donnez-son-avis—questionnaire.html




Le nucléaire, pas cher ?

Les écologistes n’arrêtent pas de le répéter, mais ils ne sont pas les seuls : nous entrons dans une ère de l’énergie chère. Les gens de mauvaise foi et par ailleurs nucléocrates ou nucléolâtres mettent en cause le coût exorbitant auquel on rachète l’électricité d’origines renouvelables et présentent l’électricité d’origine nucléaire comme notre garantie anti-inflation. En l’état actuel des tarifs de rachat, ils n’auraient pas tort, si les tarifs pratiqués respectaient la vérité des coûts. Là aussi, les écologistes n’arrêtent pas de le répéter, et ils étaient jusqu’à naguère bien seuls, que le coût du nucléaire est sous-évalué. La Cour des Comptes, qui n’est pas peuplée de petits bonshommes verts mais plutôt de « gens bien » en costume anthracite et cravate et sachant compter, dit maintenant la même chose et en donne même la cause. http://www.ouest-france.fr/energie-nos-centrales-vieillissantes-plombent-la-facture-delectricite-2576597

 

Énergie. Nos centrales vieillissantes plombent la facture d’électricité

Au moment de choisir la stratégie énergétique de la France, voilà un élément d’appréciation que ne peuvent ignorer ni la ministre de l’environnement et de l’énergie, ni le Président de la République, lui-même issu de la Cour des Comptes.

L’évolution du coût de production a commencé il ya déjà quelques années

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/nucleaire-cout-production-bondi-21-27-05-2014-147174

 

Nucléaire. Le coût de production a bondi de 21%

Et cela devrait continuer dans les années à venir

http://www.lagazettedescommunes.com/235937/lenergie-nucleaire-sera-de-plus-en-plus-chere-en-france-previent-la-cour-des-comptes/?utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=28-05-2014-quotidien

 

L’énergie nucléaire sera de plus en plus chère en France, prévient la Cour des comptes

Il viendra bien un moment où les courbes de coût vont se croiser puisque dans le même temps l’électricité d’origine renouvelable coûte de moins en moins cher à produire car elle bénéficie à plein d’innovations technologiques liées à la montée en puissance de technologies émergentes.

Ce jour-là certains regretteront de ne pas avoir fait les bons choix d’investissement quand cela était possible. Ils le regretteront d’autant plus que d’autres sont en train de faire ces choix en Europe et compte tenu de l’importance du facteur énergie dans le fonctionnement de nos économies, c’est  en fait de la compétitivité de la France dans les années à venir dont il s’agit aussi. Alors que la France mise encore largement sur le nucléaire, les 27 autres pays européens misent maintenant de plus en plus sur les énergies renouvelables (avec plus ou moins de bonheur du point de vue écologique d’ailleurs).

 

Une première : Les énergies renouvelables dominent les sources de production d’électricité

Certes, cela a été possible parce que la consommation d’énergie a stagné et que cette stagnation est au moins autant due au ralentissement économique et à la baisse du pouvoir d’achat des ménages qu’à une politique volontariste d’économie d’énergie. Compte de l’évolution des courbes (voir graphique de l’article des « énergies de la mer »), il vaut quand même mieux être de ce côté-ci de l’Atlantique. Le réveil post-gaz de schiste risque d’être dur en Amérique du Nord

Cela prouve également qu’il va falloir passer à la vitesse supérieure en matière de sobriété énergique et malheureusement nous n’en prenons pas le chemin comme semble le dire une association de défense des consommateurs

http://www.lagazettedescommunes.com/235916/renovation-thermique-lufc-que-choisir-demande-une-refonte-des-aides/?utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=28-05-2014-quotidien

 

 
Rénovation thermique : l’UFC-Que Choisir demande une refonte des aides

 

Ça en fait des choses à trancher, rapidement, dans le cadre de la stratégie nationale de l’énergie. Bon courage, madame la ministre !




Un agenda 21 des habitants

« Par le biais du Comité Consultatif de Quartier de Saint-Marc, nous sommes un petit groupe de 4 personnes, en lien avec la mairie de Saint-Marc, à avoir travaillé sur un projet d’Agenda 21 à destination des familles…

  • Ca veut dire quoi ?

L’objectif de notre projet est de donner des clefs utiles aux changements à chaque famille qui s’engagera, de façon à ce que chacun puisse réaliser son propre Agenda 21, en fonction de son quotidien, de ses possibilités et de ses envies. L’objectif ne sera pas de juger les comportements mais de mutualiser les pratiques, les avancées, les difficultés et de s’appuyer sur des retours d’expériences d’initiatives locales.

  • Mais de façons plus pratiques ?

Une fois le groupe de familles constitué, le projet se déroulera sur une période de 6 mois et selon les étapes suivantes :

  • Une première rencontre collective, un samedi matin, pour définir une base de départ pour chaque foyer et partager un temps de culture commune sur les enjeux du développement durable,

  • Six rencontres thématiques de novembre 2015 à mai 2016, les samedis matins. Les thématiques seront les suivantes : la consommation (alimentaire…) ; vivre ensemble ; la sobriété énergétique (habitat, transport…) ; faire soi-même (créer ses produits ménagers, réparer…). D’autres thématiques pourront aussi être proposées par le groupe en fonction des histoires et expériences de chacun.

  • Un accompagnement technique tout le long du projet. Une part importante sera accordée à des témoignages d’acteurs locaux menant des initiatives sur le quartier de saint-Marc ou sur la ville de Brest. L’animation se fera par le groupe Agenda 21 du CCQ de Saint-Marc (4 personnes) en lien avec la mairie de quartier.

  • Qui peut s’inscrire ?

Toute personne habitant le quartier de saint-marc ou à proximité, toutes les « compositions » de foyer. Le nombre de familles sera limité à 15 à 20 foyers. Nous attendons des familles, une curiosité, une envie d’évoluer dans les pratiques quotidiennes, de partager ses questionnements et ses solutions, ainsi qu’un engagement sur les 6 mois du projet (octobre 2015 à mai 2016).

 

  • Et comment fait-on pour y participer ?

Un appel à candidature de familles est lancé : les inscriptions peuvent se faire jusqu’au 4 octobre 2015  : bulletin de participation à retirer sur le site http://www.participation-brest.net/article3686.html ou à la mairie ou bibliothèque de Saint-Marc. Vous trouverez aussi en pièce jointe, le formulaire d’inscription en version PDF et en version Texte. Vous pouvez le renvoyer complété à l’adresse mail suivante :  agenda21saintmarc@gmail.com (ou le déposer à la mairie de Saint-Marc).

 

  • Peut-être que oui, peut-être que non ?

Tout ça vous semble encore un peu confus, vous voulez en savoir plus avant de vous inscrire ? Voilà la solution : une réunion publique de présentation du projet aura lieu samedi 26 septembre 2015 à 11h à la mairie de Saint-Marc (coin jeu pour les enfants, apéro à l’issue de la présentation).

 

  • Différentes façons de participer ?

Oui, il y en a pour tous les goûts !

  • Celle présentée ci-dessus, c’est à dire de faire partie du groupe de famille engagé pendant les 6 mois.

  • Mais aussi celle de venir « témoigner » lors d’une des sessions : vous avez réussi à faire des économies d’eau chez vous, vous avez modifié votre façon de vous déplacer, vous savez donner une deuxième vie à un objet… Nous sommes en recherche de tous ces retours d’initiatives, faites le nous savoir dès maintenant : agenda21saintmarc@gmail.com

  • Vous pouvez aussi tout simplement faire suivre ce mail dans vos réseaux, à vos voisins, copains, collègues…

  • Ou encore… nous avons des affiches et des flyers, si vous voulez en afficher/distribuer, n’hésitez pas à nous le faire savoir,

  • Et enfin, vous pouvez aussi aller faire un tour vers le site internet du CLIMAT DECLIC, et voter pour votre initiative préférée à partir du 15 septembre !

 

 

A très bientôt,

Annaïg, Andrée, Marie, et Pierre-Yves »

 

 
Plus d’infos

http://www.participation-brest.net/article3686.html
http://www.leclimatdeclic.brest.fr/participer/mobilisation-sensibilisation/lagenda-21-des-familles-saint-marcoises-2051
http://www.brest.fr/fileadmin/user_upload/flipbook/sillage182/index.html#18/z (SILLAGE page 18)

 

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